RDV-II Ne pas jouir et se toucher les parties génitales.


 
Ne pas jouir et se toucher les parties génitales.
1-Je regardai ma montre, et remarquai que j’étais en avance, donc après avoir poussé la porte de l’hôtel, je me dirigeai vers le bar. Je me rendis vite compte que je n’étais pas seul, je ressentis plusieurs prunelles fixées sur ma personne. Non loin de là, un jeune couple assis l’un en face de l’autre, conversaient fâcheusement. Je sentis qu’ils subsistaient, cela me comprima le cœur. Je bus mon verre alcoolisé, fouilla dans une poche de mon blouson, pris une pastille de menthe que je me mis à sucer, régla la note et monta à la chambre 58. Quand la porte s’ouvrit, j’eu envie de hurler de joie tellement que j’avais eu peur qu’elle ne soit pas présente à notre deuxième rendez-vous. On s’approcha l’un de l’autre, on s’étreignit, on s’embrassa sur la bouche, lèvres pressées, langues mêlées, sa tête inclinée et tendue vers moi, la mienne penchée sur la sienne, encore, encore un peu.
2-Elle collabora à ôter mon blouson, sur une excitation, je lui saisis une main, eu envie de la saillir, mais n’osant pas, je la relâchai. Un sceau à glace contenant une bouteille de champagne se pavanait sur la table. Elle nous servit un verre. Je me mis à pouffer, l’alcool se mit à ruisselet de la commissure de mes babines. Nous ne bûmes pas longuement, nous recommençâmes à nous embrasser. Mes mains dans son dos, sur sa nuque, et au creux de sa taille, les siennes, sur mes épaules et mon torse. A partir de la taille, nous étions unis, mais en dessous, sans comprendre pourquoi, elle livrait une infructueuse bataille pour ne pas appliquer son abdomen contre mon phallus bien érigé. Je réussis tout de même à maintenir entre mes jambes, une de ses cuisses sur laquelle je frottai mon sexe excité avec une ardeur à chaque instant redoublé.
3-Ma bouche farcie de la sienne, son corps contre le mien, je m’abandonnai à la jouissance, qui grimpai en moi. Elle réussit à se défaire de moi, retira sa cuisse et sa langue. « Pas tout de suite » me dit-elle à l’oreille. Chagriner, je lui demandai « Pourquoi ? » elle ne répondit pas. Je prolongeai le régal de son souffle, et de sa voix si proche et lucile, à mon esgourde. J’aurai désiré que cet instant dure éternellement, même si cela devait toujours être les mêmes mots « Pas tout de suite ». Nous nous sommes dévêtus en nous caressant, nous nous sommes allongés sur le drap de satin et avons répété ensemble la règle de cette nuit. « Nous pouvons faire tout ce que nous voulons, sans aller jusqu’à l’orgasme et sans se toucher les parties génitales, ni avec les mains, ni avec la bouche ». Je flairai, qu’elle flambait du même feu continuel que moi, on était fou d’amour, et face à face, sur le lit de braise, on se consumait lentement que c’était à mourir.
4-Elle s’agenouilla sur le lit, contempla mon corps, paysage de chair allongé sur un drap de satin bleu, offert et défendu. Elle posa ses mains sur mon cou, les laissa glisser, se promener sur toute ma peau, de haut en bas, de bas en haut, tantôt me caressant, parfois me griffant et quelquefois me pinçant avant de faire tourner avec agilité les doigts de sa mains droite aux environs de mes partie génitales qu’elle ne devait surtout pas toucher. Elle posa son visage sur mon abdomen, à quelques millimètres de mon pénis enflé et huma l’odeur qui s’en évaporait. Je fermai les yeux quelques instants, et ressentit son souffle tantôt chaud, tantôt frais sur mon sexe super excité et prés à éjecter sa lave. Ne pouvant pas tenir plus longtemps, je lui saisis la nuque et la força à revenir vers moi, en remontant, elle frotta son nez sur mon ventre, lécha mon torse, mordit mes mamelons bien durs et déposa un baiser humide et chaud sur mes lèvres.
 5- Elle vint s’accroupir au-dessus de mon visage, en appliquant ses mains contre le mur, les jambes bien écartées, pour m’exhiber les conséquences de notre amour. A la vue de l’origine du monde, un courant électrique parcouru l’ensemble de mon corps, j’étirai ma lécheuse, qui contourna soigneusement son con humide. Dans la forêt profonde, il y a des mégères, elles font des abnégations et lèchent le cul du diable. Il y a des avifaunes et des satyres et des nymphes qui niquent. Tout au fond, il y a une grotte farcie de créatures fantastiques qui attirent les mâles pour leur téter la bite. Il y a de la fureur dans la forêt profonde et il a bon goût le cul du diable, mais je n’ai pas le droit. Pas cette nuit. Je la pris dans les bras, savourant la chaleur de son corps et l’odeur sucrée et excitante de ses phéromones, tandis que les doigts de mes mains trottinaient sur sa ligne de vie dorsale. C’est ma maîtresse et servante pensai-je.
6-Calmement, elle se sépara de moi, se leva, enfila sa robe noire et se dirigea vers la salle de bain. Je me revêtis avec l’envie de fuir, mais quand elle apparut à la lueur de la lampe, je perçus l’ascension d’un plaisir sombre envahir l’intérieur de mon encéphale, c’était attrayant, alléchant et inquiétant à la fois. Je m’installai dans le fauteuil, allumai un cône, elle sur le bord du lit en face de moi, servis le champagne, que nous bûmes jusqu’à avoir entièrement décimée la bouteille. Elle partit fouiller dans le minibar, et revint avec une fiole de whisky de marque écossaise, me la tendit, je bus une bonne gorgée, la lui rendis et elle sirota à son tour. Je lui demandai de me montrer sa vulve. Elle rit, mais le fit. Je lui fit signe de surélever un peu plus sa robe, lui ordonna de venir me rejoindre et de disposer ses cuisses sur chacun des accoudoirs afin que je puisse admirer et renifler au plus près l’interdit.
7-Elle descendit de son perchoir, vint vers moi à quatre pattes, et installa ses cuisses sur chacun des accoudoirs. J’ai légèrement glissé sur l’assise, j’ai approché mon visage dans l’écartement. De mes yeux, je l’admirai. De mon appendice olfactif, je la reniflai. De ma bouche, je tentai refroidir son bûcher ardent en soufflant un air rafraîchissant sur sa magnificence vulve. Je la saisi sous les cuisses, elle s’accrochait à mon cou, me disant des milliers de mots doux. Je la déposai sur le lit, elle m’embrassa sur la bouche, descendit sur le cou, le torse et le ventre, mon phallus en pleine construction, j’écartai les cuisses et me laissa lécher l’entre-jambe qu’elle fit avec perfection et sans bavure. Je ne pus résister à ces raffinements et enfreignait la règle. Je me mis à rire, elle rit aussi, nous nous rhabillâmes pour ne pas être tenter, et continuâmes la nuit à boire, fumer et rire ensemble. 

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