Fellatieuse soirée.
Nous avons rendez-vous
dans un snack-bar, j’arrive en retard. Elle m’attend devant le comptoir, nos
sourires se croisent tandis que je pousse la porte de verre. Tout en nous
dirigeant vers une table, je m’excuse pour les quelques minutes de retard. Nous
nous installons dans un coin tranquille de la salle, nous nous asseyons face à
face, et passons commande. Le teint frais de son visage, fait ressortir ses yeux amandes gris-clair et sa
bouche rieuse aux lèvres bien dessinées font d’elle une jeune femme appétissante.
Une envie pressante me prend, je la prie de bien vouloir m’excuser en me levant
et me dirige vers les toilettes. Quand je reviens vers la table, je m’aperçois
que notre item de menu est servi. Elle se tourne vers moi, me dévisage en
souriant, avant de faire glisser ses yeux vers mon entre-jambe.
L’expression et la
singularité de son visage, mêlées au son de sa voix, la rend attrayante,
séduisante et désirable, j’ai envie d’elle. Envie de cette jeune femme, et non
d’une physionomie mystérieuse mélangée à des images de nuit ou de mort. Elle
porte un top plein de couleur rouille unicolore dont les deux premiers boutons
son défait, laissant juste entrevoir la naissance de son entre-deux-seins, sur
lequel repose une petite croix soutenue par une fine chaînette d’or fin.
Lorsqu’elle meut la tête, deux petits diamants fixés au centre du lobe de ses
oreilles scintillent, tandis que ses cheveux mi-long ondulés voltigent avec
légèreté. Nos regards se croisent, je suis incommodé par ses yeux amandes gris-clair
admirablement grimer, j’abaisse mes mirettes sur son décolleté, et contemple sa
poitrine, j’imagine des seins ronds, galbés, à l’aréole bien orbiculaire et au
mamelon saillant.
Nous sortons du bar,
il fait encore bon, nous discutons quelques minutes sur le trottoir, et comme
je sais qu’elle n’habite pas loin d’ici, je lui propose de la raccompagner tel
un gentleman digne de ce nom. Elle ne s’oppose pas à mon offre et avant de nous
diriger sur le chemin de son domicile, d’un geste simple et plaisant elle
remonte sur son épaule la bride de son sac à main. Sa démarche est souple,
gracieuse et assurée. Tout en discutant de tout et de rien, je ralentis le pas,
me retrouve volontairement derrière elle et observe son arrière-train. Elle
porte un jean élastique légèrement délavée qui épouse bien la forme des ses
fesses, rondes sur les hanches, rondes sur le galbe et rondes sur la chute des
reins avec une cambrure haute et marquée. Une sensibilité subtile se fait
sentir dans mon bas ventre et altère le volume de mon phallus.
Coupons par le jardin
public me dit-elle de sa voix enchanteresse et sensuelle à mon oreille. Dans le
ciel, la pleine lune de ce mois d’aout disperse une faible clarté diminuant les
vrais couleurs de cet espace vert. Nous sommes dans une petite allée assombrie
par le branchage haut d’arbres bien feuillu, que le blême pâle de l’astre
lunaire ne peut transpercer. Le sentier n’est pas large, nous nous rapprochons,
nos bras se frôlent, nos regards se croisent, notre discussion s’estompe, son
léger parfum flotte dans l’air et vient chatouiller mon organe olfactif. Nous
marchons d’un pas nonchalant, quand brusquement, elle stoppe sa progression, se
tourne vers moi, me pousse de ses deux mains contre le tronc d’arbre massif qui
se trouve dans mon dos, colle son corps au mien et frotte son bassin contre mon
pénis qui s’érige à la vitesse grand V.
Elle glisse le long de
mon torse, s’accroupi devant moi. Le visage à la hauteur de ma taille, elle
relève la tête et ses yeux se pose sur les miens. Elle place son index gauche
sur sa bouche avant d’y faire sortir le son chut, et de retourner à son
ouvrage. La mobilité de ses doigts, défet la boucle de ma ceinture, déboutonne
le bouton et descend la braguette de mon pantalon qu’elle abaisse jusqu’à mes genoux.
Je suis à la fois excité par ce qui se passe et apeuré d’être surpris par un
quelconque individu qui aurait pris la décision de traverser le parc à cette
heure avancée de la nuit. A travers le tissu de mon caleçon, je sens le plat de
sa main droite frictionner la hampe de mon bâton de berger bien et durement
érigé. Et lorsque sa main gauche qui caresse l’intérieur de mes cuisses
effleure le scrotum, un impétueux et bref plaisir m’oblige à contracter tous
les muscles de mon fessier.
Adossé au tronc, les
bras le long de mon corps, mes doigts agrippés à l’écorce de l’arbre, je
savoure comme un adolescent cette délectable adulation. Elle harponne fermement
mon caleçon de ses deux mains et le fait dégringoler jusqu’à mon pantalon à
hauteur de mes rotules. Mon membre jusqu’alors tenu à la verticale contre mon
bas-ventre sous la pression de ses attouchements et le soutient du tissu, se
positionne brusquement à la verticale, tel un canon de Navarone. Elle dépose un
baiser sur le bout du gland, avec sa langue, elle aguiche le méat urétral, elle
prend la tige entre l’index et le pouce de sa main droite, l’enserre et les
fait glisser sur la hampe. Sous la douceur, la volupté et la délicatesse de ses
cajoleries, je ferme les yeux, détends mon corps et laisse accroitre en moi le
plaisir montant.
Elle guide mon pénis
vers sa voix buccale. Entre-ouvre sa bouche et y fait pénétrer le gland jusqu’à
la couronne. Le va-et vient de ses
lèvres sur cette partie sensible de mon sexe, provoque en moi une décharge
électrique d’une puissance inouïe que, tous les muscles de mon corps se
crispent. Comme emportée par une inspiration momentanée, elle triture,
tripotent et pétries mes testicules avec ses doigts souples, habiles lestes et
mobiles d’une de ses mains. Je sens sa langue, sa bouche, ses lèvres lécher,
sucer, et embrasser mon concombre. J’halète, mes doigts s’enfoncent dans
l’écorce et dans ma cage thoracique mon cœur s’emballe, l’excitation atteint
son paroxysme, j’atteins le point de non-retour et quand l’orgasme survient, je
ne me contrôle plus, j’éjacule sans retenue.
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